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Les concessions de plage en Corse, un équilibre à trouver entre développement économique et respect de l’environnement
Résumé
Depuis l'apparition du tourisme balnéaire, le littoral est devenu un espace convoité par un grand nombre de personnes. Cet intérêt toujours croissant d’activités économiques liées au tourisme côtier a nécessité la mise en place de garde-fous tant les conséquences sur l’environnement de cet engouement pour les espaces littoraux étaient à craindre.La loi Littoral, le PADDUC ou les nombreux documents d’urbanisme (SCOT, PLU, carte communale, RNU) sont venus dans un premier temps cadrer cet espace convoité par les touristes. Mais c’est bien avec le décret n°2006-608 du 26 mai 2006 relatif aux concessions de plage que la gestion des plages a obtenu un véritable cadre juridique. En Corse, la problématique de gestion des zones côtières est récurrente. En effet le décret Plage est difficile à faire respecter et les conflits sur l’occupation sont nombreux bien que les mentalités soient en train d’évoluer. Le contrat de concession de plage sur la commune corse de Propriano illustre bien cela. Cette concession possède différentes activités (restaurants, matelas/parasols, jeux de plage et base nautique…) et a été confrontée pour deux établissements à la problématique d’infrastructure non démontable non autorisée sur les plages depuis le décret.
De nombreux débats ont eu lieu concernant les difficultés d’application du décret Plage sur la gestion durable et économique des plages. Notamment sur la notion de construction “en dur”, sur le suivi et l’équité des concessions ainsi que sur le sujet environnemental épineux vis-à-vis de l’occupation des plages et des infrastructures. Il pourrait donc être envisagé des possibilités d’amélioration des concessions de plage pour concilier aspect économique et environnemental.